Maître Nicole Chabrux

Avocat au Barreau de Paris

Avocat spécialisé dans la réparation du dommage corporel, préjudice corporel de victime d'accident de la circulation, d'accident de la route, de victime d'accident de la vie et de victime d'agression et de violence.

Accueil Prestations Références contact Lexique jugements

Aide aux victimes :

   

Accident de la route

   

Accident de la vie privée

   

Agression

   

Préjudices Dommages

 

Cessons de financer avec nos impôts la dette des assureurs

L’exemple de la Prestation Compensatoire du Handicap (PCH).         

Les assureurs parviennent aujourd’hui à réduire leur indemnisation en cas de sinistre corporel en faisant prendre en compte à leur bénéfice des prestations pourtant servies par les collectivités locales, donc par nos impôts.

Ainsi en va-t-il de la PCH, instituée par la Loi du 11 Février 2005,  elle est versée sans condition de ressources pour  une durée limitée au titre de la Solidarité Nationale par les Conseils Généraux aux personnes se trouvant en situation de handicap après étude de la commission de la MDPH. (Maison Départementale des Handicapés).

Dès lors que cette PCH est versée au titre de la Solidarité Nationale, Il est parfaitement anormal, illégitime lorsque le handicap a pour cause la faute d’un tiers assuré ou lorsque l’intéressé est garanti par un contrat d’assurance de personne (contrat GAV) d’en faire supporter la charge à la collectivité.

Or c’est actuellement ce qui se passe, puisque les prestations versées par les Conseils Généraux au titre des besoins en tierce personne ne leurs sont pas remboursées par les assureurs.

En outre ces mêmes assureurs viennent d’obtenir de la plus haute juridiction française (la Cour de Cassation) que cette PCH, qu’ils ne remboursent pourtant jamais, soit déduite du montant de l’indemnisation revenant à la victime  et/ou à leur assuré, de telle sorte que l’indemnisation à leur charge est réduite.

Outre le fait que la déduction d’une allocation versée au titre de la Solidarité Nationale du montant de l’indemnité devant revenir à la victime au titre des besoins en tierce personne soit juridiquement très discutable, il est particulièrement choquant que la dette d’un débiteur privée soit in fine financée par nos impôts.

A l’heure où les collectivités territoriales devraient participer à l’effort de redressement des comptes publics en maîtrisant leurs dépenses, il serait temps que le législateur intervienne pour mettre un terme à cette situation.

haut de page


Maître Nicole Chabrux - Avocat au Barreau de Paris - 119 rue de Lille - 75007 Paris - Tél. : 01 47 05 35 27 - Fax. : 01 47 05 31 29
Accueil - Contact - Mentions légales